• Voilà, dans mon article, je vais vous détailler mes cours de Philo depuis le début de l'année, passionnant non ? tout comme la matière d'ailleurs. Dès le début, je savais que ça ne s'aurait pas une partie de plaisir, forcément commencer la semaine par deux heures, c'est dur. Durant quinze minutes, le professeur nous présente le déroulement de l'épreuve au bac (là tu sais que t'évites le pire), puis il enchaîne par l'historique de la Philosophie (quelle galère ! heureusement que j'existais pas à l'époque de Platon. Notre première phrase fut : la philosophie est encombrée de problèmes. Un problème, c'est une difficulté qui concerne la pensée (quelle découverte !! j'aurai jamais pensé ça).Voilà pour ce qui en était de l'introduction.

    Le jour suivant, nous abordons le premier chapitre de l'année : la Morale (prise de tête total). La première phrase fut : La morale est un discours qui affirme que certaines choses sont bonnes ou mauvaises et qui contient des injonctions du genre  « il faut, tu dois ». Rien qu'une phrase peut vous emmeler les pinceaux surtout quand on a un prof aussi spirituel que le mien qui se pose de nombreuses questions à longueurs de journée ? (Qui peut faire la morale ? Au nom de quoi ?).La morale est composée d'un impératif catégorique et d'un impératif hypothétique : rien qu'à travers cette affirmation, je savais que j'avais du mérite de survivre en philo et de m'accrocher pour le DS de 4h qui se déroula un mercredi 19 octobre 2005. Et encore je ne vous rien montrer de ce que peut-être la torture. Prenons un exemple, la morale repose sur une valeur absolue. L'argent a une valeur, ce qui lui rend cette valeur, c'est la possibilité de pouvoir l'échanger mais cette possibilité repose sur le bon vouloir de celui que je paye (oui, à la limite cela peut passer) mais après : La volonté fixe des moyens ex : « je veux manger de frites » marque une fin. Voilà, vous pouvez d'ores – et – déjà constater que mon professeur est légèrement hystérique voire dépasser par ceux qui l'entoure.

    Dans une seconde partie, nous avons vu que la liberté portait sur le fatalisme et c'est là que vous allez rire « M.Tartempion décide d'éviter à l'humanité une guerre mondiale, le peut-il ? c'est faux : aucune guerre n'éclatera. 10 ans s'écoulent, M.Tartempion est devenu Président de la République, il déclare la guerre, le peut-il ? Non ». Nous demandons tous où ce prof va chercher de telles idées ? S'est-il inspiré des blagues de ces philosophes foireux ou s'est-il assagit en lisant les vannes du dernier Télé Loisirs ? Malheureusement personne ne le saura ni même un prof de philo assez snobe dans la vie ne pourra découvrir sa face cachée, son sens de l'esprit parfois brouillé. Bon bref, ne nous attardons pas la dessus, le prochain fou rire fut le suivant : d'après le raisonnement de Lafcadio, « aucun désir, aucune décision ne pousse à tuer Amédée Fleurissoire, il ne peut être soupçonné ». Il a le don notre prof de choisir des exemples concrets que tout le monde connaît, à mon avis son exemple, il a dû le trouver dans le « Winnie magazine » (je sais pas si cela existe) ou dans un polar réservé aux débiles mentaux.

    Enfin, pour boucler cet article, je vais vous parler de notre devoir type bac du Mercredi 19 octobre 2005 où normalement notre prof d'SES aurait dû nous surveiller pendant 2h. Finalement ce fut un surveillant, lisant la notice de PES5(pour les fans du foot), puis une surveillante qui nous gardèrent, nous laissant ainsi le droit de tricher pour notre plus grand bonheur même si le sujet fut assez complexe je pense m'être bien sorti d'affaire.


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  • Ce samedi 27 ou 28 janvier 2003 fut un jour inoubliable pour moi. En effet, je fus mes premiers pas à Roland-Garros non pas en tant que joueur mais en tant que ramasseur de balles ! J'appréhendais ce premier rendez-vous avec beaucoup de stress puisque je ne connaissais personne et voulais donner le maximum pour être reçu au stage préparatoire. 8h15 ce matin-là, j'arrivai Porte d'Auteuil, apercevant du même coup le Parc des Princes, avec beaucoup de sérénité. 8h30, je rentrai dans l'enceinte de Roland-Garros (présentation de la licence et du certificat médical) mais petit soucis mon certificat datait de trois mois hors il n'acceptait que deux mois maximum (ils ont finis par me laisser rentrer heureusement) puis j'ai sympathisé avec des gars tout au long de cette journée. 9h00, rendez-vous au sous-sol, on nous expliqua le déroulement de la journée ainsi que le déroulement de la quinzaine de Roland-Garros. 9h30, le premier test était consacré au physique, celui que j'appréciai le moins, on nous demandèrent de courir 15-20 minutes, c'est-à-dire environ 8-9 tours autour du stade Suzanne Lenglen.10h15, le deuxième test était consacré au lancer de balles, bien évidemment je n'eus  pas de mal à comprendre la technique et fus assez satisfait de mes prestations même si ne sont que des impressions.12h30, nous mangeâmes notre pique-nique, nous montrant ainsi une rétrospective sur les ramasseurs de balles de l'année précédente. Puis, nous fîmes d'autres tests tout au long de l'après-midi jusqu'à 17h30.Rentrez chez moi, je fus assez satisfait de mes performances que j'avais accomplies ce samedi-ci mais je n'étais pas rassuré tout du moins, comme la plupart des autres personnes, sur le fait que je fasse parti du stage préparatoire qui se déroula mi-mars. Une semaine s'écoula et je reçus une lettre de la FFT qui me disait que j'étais reçu pour le stage. Sur le coup, je ne réalisais pas trop la chance  que je pouvais avoir de côtoyer des grands joueurs, encore fallait-il que je convainque les encadreurs pour participer à la quinzaine de Roland-Garros. Mais, et oui il y a toujours un « mais », cette joie fut de courte durée puisque je ne fus pas retenu pour participer à la quinzaine malgré quatre jours de stage intense et ce dos, dû à la croissance, qui me trahissait pendant ces 72h.


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